LA FAUNE SAUVAGE
DANS LA SARTHE
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par "Marie51"



La Faune dans la Sarthe m'a réservé quelques surprises bien agréables, qu'il s'agisse de ses Mammifères, d'Oiseaux, d'Insectes ou de Poissons qui vivent dans ce beau département, en région Pays de la Loire, en France.

Je vais donc commencer par vous faire découvrir les Oiseaux qui vivent dans la Sarthe. Certains font partie des "espèces protégées". Il est donc interdit de les attraper, les vendre, les tuer, les faire empailler ou les emprisonner, sous peine d'une amende importante :


- LE FAUCON-PELERIN (Espèce protégé):

CC BY 4.0

Le Faucon-Pèlerin (Falco peregrinus) est un oiseau, robuste, de taille moyenne. En piqué, c'est l’oiseau le plus rapide du monde en piqué. Ses proies sont presque exclusivement des oiseaux, mais ils s'attaquent aussi à de petits animaux terrestres. Le faucon-pélerin ne construit pas de nid. Il préfère nicher sur des falaises, ou sur des arbres, des structures ou des bâtiments élevés. Ses populations ont très fortement diminué après la Seconde Guerre mondiale, à cause de la pollution au DDT. Depuis 1970, ses populations sont à nouveau en expansion. L'aire de répartition de l'espèce s'étend sur 10 000 000 km2. Elle compte environ 20 sous-espèces. C'est l'un des oiseaux dont l'aire de dispersion est la plus importante au monde, l'espèce étant en effet présente sur tous les continents sauf l'Antarctique. Le Faucon-Pélein est apprivoisé dans les spectacles de fauconnerie, tout en ayant été – comme les autres falconidés – considéré en Europe comme nuisible à l'état sauvage. Chez la sous-espèce nominale Falco peregrinus peregrinus, le dos est gris foncé, le ventre est crème avec des dessins noirs. Les joues sont blanches, avec une sorte de tache noire en forme de favori. Les pattes sont jaunes, le bec est noir-bleuté, court et recourbé, les yeux sont noirs. Les juvéniles sont bruns avant de prendre la couleur des adultes. De légères variations existent au sein des autres sous-espèces. Comme pour les autres Falconidae, la femelle est plus grande et plus lourde que le mâle, parfois de 30 % (on parle souvent des mâles étant des tiercelets. Les narines de l'animal sont dotées de petits déflecteurs, de cônes irréguliers ressembblant à l'entrée des réacteurs d'avions, qui l'aident à respirer pendant ses plongeons en piqué, sans que ses poumons explosent, à cause la pression du vent relatif. Le Faucon pèlerin est un oiseau silencieux. Son cri le plus fréquent est un « ka yak, ka yak » assez perçant et sec. En cas d'alerte, son cri est un rapide « kek-kek-kek » qui peut aller en s'amplifiant si un intrus continue de s'approcher. Il existe aussi un cri plus traînant, au moment des amours. Ses oeufs sont rougeatres. On dit que le faucon huit ou qu'il réclame. Certains faucons-pélerins captifs ont vécu jusqu'à 25 ans (record enregistré), mais leur durée de vie dans la nature est beaucoup plus courte, de 13 ans en moyenne. Le taux de survie des adultes est estimé à 70 %. La ponte et la couvaison ont lieu pour la France, entre avril et juin. Il y a une couvée par an, composée de 3 à 4 œufs. Les jeunes sont capables de voler au bout de 35 à 42 jours. Un à quatre réussissent à survivre jusqu'à cette étape (en moyenne 2,458). Après l'envol, les parents apprennent aux jeunes à chasser, en volant à leur côté avec une proie morte dans leurs serres, puis en la lâchant, jusqu'à ce que les jeunes arrivent à la toucher. Cette phase d'apprentissage, pendant laquelle le jeune reste dépendant de ses parents pour la nourriture, peut durer de 6 à 9 semaines, après quoi les jeunes se séparent des adultes. En piqué, sa vitesse peut atteindre Les jeunes sont capables de voler au bout de 35 à 42 jours. Un à quatre réussissent à survivre jusqu'à cette étape (en moyenne 2,458). Après l'envol, les parents apprennent aux jeunes à chasser, en volant à leur côté avec une proie morte dans leurs serres, puis en la lâchant, jusqu'à ce que les jeunes arrivent à la toucher. Cette phase d'apprentissage, pendant laquelle le jeune reste encore dépendant de ses parents pour la nourriture, peut durer de six à neuf semaines, après quoi les jeunes se séparent des adultes. Le Faucon pèlerin a lui des prédateurs: les aigles, le Hibou grand-duc (Bubo bubo), les grands faucons comme le Faucon gerfaut (Falco rusticolus). Certains mammifères prédateurs, tels les chats sauvages, les gloutons ou les renards peuvent se saisir d'un faucon. Les petits, ne pouvant voler, sont les plus vulnérables car ils peuvent être attaqués et dévorés, dans leur nid


- LE MARTIN-PECHEUR :


Le Martin-Pêcheur est un charmant oiseau sauvage, au plumage très coloré, qui vit principalement près des points d'eau. Il est très friand d'insectes et de petits poissons.

- LA MESANGE BLEUE :

CC BY-SA 2.0

La Mésange bleue est un petit oiseau sauvage qui vit parmi la Faune de la Sarthe, en région Pays de la Loire, en France. La mésange bleue de son nom scientifique Cyanistes caeruleus, est un petit passereau de la famille des Paridés. Elle est reconnaissable à ses fines pattes, son petit bevc et son beau plumage bleu et jaune, sa forme rondouillette, et sa petite taille.Elle vit parmi les forêts de feuillus ou les bocages où elle trouve sa nourriture. Elle vit aussi dans les parcs et les jardins, jusqu'en ville. Elle partage son habitat avec la mésnge charbonnière. La monogamie sociale de cette espèce est associée à des niveaux élevés d'investissement parental avec la femelle immobilisée pour l'élevage des oisillons qui se spécialise dans la couvaison et le mâle qui se charge de nourrir sa couvée. Les effectifs de cette mésange généraliste sont stables, voire en légère progression. La mésange bleue adulte a une taille moyenne de 10 à 12 cm pour un poids moyen de 11 g (variant de 9 à 14 g)1. Elle se caractérise par la couleur bleue cobalt de sa calotte, comme celle de ses ailes et le dessus de sa queue. Ses joues et son front sont blancs, un bandeau noir sur les yeux rejoint sa nuque bleu noir (sauf une tache blanc bleuâtre). Elle a un menton et le haut de la gorge, noirs ; son collier auriculaire noirâtre, tel une « écharpe », contourne toute la tête, de la nuque jusqu'au-dessous du bec4. La poitrine et le ventre sont jaunes, ce dernier étant marqué d'une zone médiane blanche autour d'une tache bleuâtre à noire qui se prolonge parfois en une très fine raie longitudinale. Son dos et son croupion sont d’une douce couleur vert-jaune amande, sa queue échancrée avec la rectrice externe seule liserée de blanc. Le bec de 8–9 mm de longueur est noir et a une pointe brunâtre ; les pattes ont une couleur bleu ardoisé foncé et sont munies de griffes grises. L'iris de l'œil est brun foncé. La coloration blanche et bleue du plumage est une couleur structurelle, la coloration jaune une couleur pigmentaire due aux caroténoïdes, pigments organiques apportés par l'alimentation et qui induisent des colorations du jaune au rouge chez les oiseaux. Les caroténoïdes sont des précurseurs de la vitamine A qui joue un rôle important dans les défenses immunitaires. Elle se nourrit majoritairement d'insectes, d'araignées et de larves et de chenilles. Hors la période de reproduction, son régime est majoritairement composé de graines, de baies, de bourgeons, de nectar, de pollen, de sève, de noix et de suif l'hiver) et d'œufs d'insectes, et d'araignées. Astucieuse, elle perce la tige des roseaux secs pour dénicher de petits insectes qui s'y sont réfugiés. On dit que la mésange zinzinule ou zinzibule, son cri devient strident à l'approche du danger, avertitssant ses proches ou cherchant à intimider ses adversaires. Son nid est tapissé de plantes pour eloigner les parasites. La femelle pond environ 2 à 4 jours après l'accouplement. La mésange bleue réalise une couvée de 7 à 16 œufs par an (d'avril à mai), parfois une deuxième en juin-juillet, la ponte durant autant de jours qu'il y a d'œufs pondus. La couvaison dure 12 à 14 jours par la femelle. Les petits sont nouris jusqu'à 15 repas par jour. C'est une visiteuse habituelle des mangeoires en hiver, qui se suspend habilement aux boules de graisse, accrochées aux branches par les humains.


- LA PALOMBE :

CC BY-SA 2.5

Le Pigeon Ramier appelé aussi la Palombe est la plus grande et la plus commune des espèces de pigeons européens. Son poids varie de 460 à 570 grammes, son envergure est de 75 à 80 centimètres et sa longueur de 40 à 42 centimètres. Les populations Ouest-Européennes du Pigeon ramier sont erratiques et sédentaires, tandis que les populations du Nord et de l'Est sont migratrices. Le plumage est épais, mais fragile. Le moindre choc peut lui enlever des plumes ou du duvet. Mais cela peut lui être d’une grande utilité, surtout lors de contacts avec ses principaux prédateurs. Le principal ennemi naturel est l’autour, et on sait que celui-ci attaque par-dessous, en plantant ses griffes dans le poitrail par un très rapide retournement du corps. La plupart du temps, l’autour repart avec simplement une bonne poignée de plumes entre ses serres. La robe du ramier est d’un bleu clair grisé tout en nuances. Le poitrail part d’un rose pâle et tire vers le blanc lorsqu’on se rapproche de la queue. Celle-ci est longue et porte des barres noires à son extrémité, sur la face ventrale. Le cou est orné d’un collier blanc non fermé dont les bords virent au vert sombre et au pourpre. Ce collier n’apparaît qu’à partir de 6 à 8 semaines. C’est un bon moyen pour différencier un très jeune individu d’un adulte. Par contre, dès que l'oiseau porte ce collier, il est plus délicat de déterminer son âge. Les jeunes se distinguent des adultes par l'absence de tache blanche au niveau du cou. Le régime du pigeon ramier est constitué de matière végétale (feuilles vertes, baies, bourgeons, fleurs, racines et graines) mais des invertébrés sont consommés occasionnellement. L'alimentation se déroule principalement au sol par picorage mais elle peut également s'effectuer dans les arbres, les oiseaux se montrant alors d'une rare agilité. Au sol, l'alimentation a souvent lieu en groupe dans lequel il règne une véritable hiérarchie. Les oiseaux dominants se trouvaent au centre du groupe. Le ramier est connu pour volontiers se nourrir sur les semis récents (gazons, céréales...) Or depuis quelques décennies les semenciers ont développé des techniques de traitement des céréales par enrobage, cet enrobage pouvant contenir plusieurs pesticides toxiques et écotoxiques concentrés (dont des pesticides à effets systémiques). Si le pigeon consomme une quantité suffisante de ces graines, il peut être mortellement empoisonné. En laboratoire ou en semi-captivité, les oiseaux évitent les graines présentant une couleur anormale. C'est l'une des espèces les plus souvent trouvées empoisonnées de la sorte, par exemple par de la dieldrine, le chlorfenvinphos ou du carbophenothion. Ces 3 insecticides sont désormais interdits en France. Le ramier compte parmi les animaux les plus fréquemment empoisonnés par des graines enrobées. Sur 61 pigeons ramiers, (tués à la chasse dans une zone suivie durant trois hivers) 26 pigeons ramiers avaient mangé des graines de céréales enrobées de fonofos (pesticides utilisé sur le maïs) et la chair de 6 de ces derniers présentait une teneur en résidus de fonofos comparable à celle retrouvée chez des oiseaux empoisonnés durant une enquête sur les accidents de la faune par le MAFF. Le Fonofos (pesticide) a été associé, chez l'homme, à un risque de leucémie accru et, à l'augmentation du risque de cancer de la prostate.


- LA PIE-GRIECHE A TETE ROUSSE (Espèce protégée):


La Pie Grièche à tête rousse est un petit passereau, qui fait partie de la Faune qui vit dans la Sarthe, en région Pays de la Loire, en France. Cet oiseau mesure 17 à 19 cm de longueur. L'envergure de ses ailes est de 25 à 30 cm et son pods fait 25 à 35 grammes. Le mâle est un oiseau au plumage contrasté, blanc et noir, avec une calotte et une nuque de couleur brun-roux. La femelle ressemble au mâle mais ses couleurs sont plus ternes avec du gris foncé sur le dos. Les jeunes sont bruns, striés dessus et de teinte plus claire, également striée en dessous. Son habitat se situe dans des milieux assez dégagés avec des haies, des buissons et des bosquets, dont les vergers, les friches herbeuses, les parcs et les jardins "sauvages". La Pie-Grièche consomme de gros insectes, de petits passereaux, des rongeurs et des lézards. Elle guette ses proies à partir d'un perchoir et les capture le plus souvent au sol, parfois en vol. Cet oiseau construit un nid peu soigné de ramilles et d'éléments végétaux, dans un arbre. La femelle effectue, entre avril et juillet, une ponte de 5 à 6 œufs, qu'elle couve seule durant 14 à 16 jours. La Pie-grièche à tête rousse bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17/04/1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire.


- LE ROLLIER D'EUROPE (Espèce protégée):

CC BY-SA 2.5

Le Rollier d'Europe appelé aussi Coracias garrulus, est la seule espèce de la famille des Coraciidés à vivre en France. C'est un oiseau aux vives couleurs turquoise. Le Rollier d'Europe est un oiseau relativement de petite taille. Il possède une longueur de 29 à 32 cm, une envergure de 59 à 73 cm et sa masse est de 140 à 200 g. Le rollier d'Europe se nourrit de gros insectes, serpents, lézards, batraciens, petits rongeurs capturés au sol après un piqué depuis un perchoir. Cet oiseau fréquente des milieux ouverts variés avec des vergers, bois, buissons et des friches herbeuses. Cette espèce est souvent perchée bien en évidence. Le rollier d'Europe niche généralement dans d'anciennes loges de pics creusées dans des arbres (souvent des peupliers blancs) ou dans des trous de bâtiment. Le Rollier s'installe facilement dans des nichoirs (taille : 25 × 25 × 25 cm ; diamètre du trou d'envol : 60 mm) posés sur un pylône ou dans un arbre. La femelle pond de 3 à 7 œufs (souvent 4 à 6) en une ponte de fin mai à début juillet (le plus souvent début juin). L’éclosion a lieu vers fin juin et l'envol des jeunes à la mi-juillet. Son nid se trouve dans le trou des arbres ou des batiment, ou dans le vieux nid d'un corbeau. La ponte a lieu de mai à juin. La femelle pond 4 à 7 oeufs. Le Rollier d'Europe bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17/04/1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire.


- LE ROUGE-GORGE FAMILIER :

CC BY 2.0

Le rouge-Gorge familier ou Rougegorge est une espèce de passereau qui fait partie de la Sarthe, en région Pays de la Loire, en France. Placé dans la famille des Turdidae, il figure actuellement, avec d'autres oiseaux comme les tariers et les traquets, dans celle des Muscicapidae. Le rouge-gorge est légèrement plus petit qu'un moineau, avec une taille de 12,5 à 14 cm et un poids de 16 gr à 22 grammes. Il est rondelet et haut sur pattes, ses yeux noirs sont très caractéristiques. L'âge maximal d'un rouge-gorge est de 18 ans.Le mâle et la femelle sont presque identiques, avec une couronne, des ailes, le dessus et la queue de couleur brune, une bande grise sur les côtés de la gorge, un ventre blanc et la fameuse « gorge rouge », plus précisément de couleur orange foncé tirant vers le rouge. Bien que sa face et sa poitrine soient plus orangées que rougeâtres, cet oiseau prend le nom de Rouge-gorge au Moyen Age. a nature peu farouche et son plumage attractif l'ont rendu populaire chez des générations de jardiniers. Le rouge-gorge fait partie d'une espèce d'oiseau très active; Les adultes patrouillent et défendent vivement leur territoire. Présent dans presque chaque jardin, c'est l'un des oiseaux les plus familiers, cherchant sa nourriture à proximité des humains en train de jardiner. Il ira jusqu'à venir se nourrir de proies vivantes, comme des vers de terre ou des vers de farine, présentés à la main. C'est un oiseau solitaire, qui ne migre pas. Il vit seul l'automne ou l'hiver, le male et la femelle vivant chacun, sur leur territoire. Il doit donc défendre farouchement son territoire. Son chant est mélodieux même en hiver. La durée de vie du rouge-gorge est de 18 ans maximum.




=== LES MAMMIFERES SAUVAGES DE LA SARTHE ===



- L'ECUREUIL :


L'Ecureuil est un petit mammifère qui vit dans le département de la Sarthe, en région Pays de la Loire, en France. Il n'est pas rare d'apercevoir un petit écureuil, descendre à toute vitesse d'un arbre, pour venir manger des noisettes puis remonter tout aussi vite dans un arbre, tout en vous observant, discrètement, du coin de l'oeil. Ce petit animal est la coqueluche des enfants. Il est d'une rapidité et d'une agilité stupéfiante. Sa couleur varie d'un roux vif à un roux flamboyant ou presque rouille. Si vous voulez en prendre un, en photo, préparez votre appareil avant et armez-vous de patience, sans bouger pour ne pas l'effrayer. Quelques noisettes déposées chaque jour au même endroit vous permettant d'attirer ce charmant chenapan qui repartira les mains pleines, sans meme un merci!


- LES VACHES :


Les Vaches sont des mammifères imposants qui font partie de la Faune qui vit dans le département de la Sarthe, en région Pays-de-la-Loire, en France. Elles sont très appréciées pour leur chair, leur beurre et leur lait. Il existe de nombreuses races dans ce département. C'est au printemps que vous pourrez découvrir de jeunes veaux, qui gambadent, comme des gosses, joyeusement, dans les près. Un spectacle inoubliable ! Restez à distance prudente toutefois,quand les mères ont des petits. Vous pourriez vous faire piétiner si elles croient leurs petits en danger ! J'en ai vu une se dresser soudain sur deux pattes, devant moi ! Pas question de lui expliquer que je ne lui voulais pas de mal. J'ai préféré détaler !


- LA VACHE SAOSNOISE :

CC BY-SA 3.0. - Photo de Eponimm

La Vache Saosnoise est un mammifère, qui fait partie de la Faue de la Sarthe, en région Pays-de-la-Loire, en France. Cette race a été constituée, à partir de races locales (la Percheronne, la Mancelle) avec des apports de sang extérieur : la Durham, la Normande, la Maine-Anjou. Elle a pris le nom de sa région d'origine, le Saosnois (Nord de la Sarthe) dans les années 1930. Elle est issue de 3 populations fusionnées : Une population de mancelle, non croisée, avec la shorthorn lors de la création de la race rouge des prés, au XIXe siècle. Une population de percheronne, une race ayant contribué à la création de la normande, qui aurait échappé aux croisements. Une population de shorthorn restée en race presque pure jusqu'en 1950. Ce sont ces 2 races voisines géographiquement qui auraient fini par ne former plus qu'une population. En 1939, une société des éleveurs de la race bovine du Saosnois2 a été créée et un standard de race établi. Cette tentative sera sans suite à cause de la Seconde Guerre mondiale. Il n'existe pas de livre généalogique à l'heure actuelle. En 1997, une association pour la promotion et la valorisation des animaux du Saosnois3 a été créée. Un programme de préservation de la race a été établi. Il vise à: Rechercher les troupeaux existants et répertorier les individus, Sélectionner les animaux les plus représentatifs, Diffuser les taureaux les plus intéressants par le biais de l'insémination artificielle et faire circuler l'information entre éleveurs. En 2018, ce travail a abouti à l'attribution du N° 89, à la race, par le Ministère de l'agriculture. La Vache Saosnoise est une race à effectif restreint. Le cheptel comprend environ 900 Vaches Saosnoises reproductrices dont 50 % se reproduisent en race pure et 31 taureaux dont 31 % sont disponibles, pour l'insémination artificielle.


Mise à jour faite le 14.12.2024


Marie51



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