LA-FAUNE-SAUVAGE
DE-LA-CHARENTE
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par "Marie51"



Marie51 vous entraine maintenant à la découverte de la Faune, qui vit en Charente, en région Poitou-Charentes, en France. Vous y découvrirez ses nombreux Mammifères, ses Batraciens, ses Oiseaux sauvages, ses Poissons et ses Insectes.

=== LES INSECTES DE LA CHARENTE ===


- LA LIBELLULE :


La Libellule fait partie de la Faune qui vit dans le département de la Charente. On la retrouve surtout près des points d'eau saumâtres, oû elle aime se reproduire.


- L'ABEILLE :


L'Abeille est un insecte qui fait aprtie de la faune qui vit dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, en France. Elle sert à polléniser les fleurs, ou les arbres fruitiers en fleurs, en Charente, pour augmenter les fruits. Ses pires ennemis sont les Pesticides et les Insecticides qui les déciment.


- LA CHRYSOLMELE DE LA LAVANDE :

CC BY-SA 3.0 - Photo de Hectonichus

La Chrysomèle de la Lavande est un insecte redouté, qui s'attaque aux champs de lavande, dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, en France. Les chrysomèles adultes et larves broutent les feuilles des lamiacées auxquelles elles s’attaquent. Très rapidement les plantes sont défoliées. Elles consomment également la sauge officinale, le romarin et la lavande papillon. Les symptômes dus aux attaques se caractérisent par le bout des pousses qui devient marron et par un dépérissement. Les adultes, facilement reconnaissables, mesurent de 5MM à 8mm de long. Les élytres présentent 4 doubles stries de bandes longitudinales, vert et violet métallisés. Dosez les arrosages car la ponte est favorisée dans un climat doux et humide. Sur le sol, à l’aplomb de la plante, disposez un film plastique préalablement fendu pour placer la tige au centre. Enduire ce film d’une couche de glue pulvérisée à l’aide d’une bombe aérosol et secouez les rameaux concernés, pour voir tomber les adultes et les larves. Il faut réaliser cette opération, assez tôt, le matin.


=== LES MAMMIFERES SAUVAGE DE LA CHARENTE ===


- LA LOUTRE :


La Loutre est un petit mammifère, qui fait partie des espèces protégés, en France et que l'on peut apercevoir dans le département de la Charente, en France. La loutre n’est en rien responsable de la disparition des poissons car elle s’attaque principalement, aux proies malades ou aux proies les plus abondantes. La loutre de mer se sert d'outils tels que des galets et pierres pour briser les coquillages trop résistants en les frappant sur son abdomen. En France, on comptait 50 000 individus au début du XXe siècle et à peine 1 500 en 1980. Depuis son inscription, en 1981, dans la liste des espèces protégées, la population de la loutre est remontée à 2 ou 3 000 individus en 2010, ce qui lui a permis de recoloniser des rivières où elle avait disparu. La Loutre femelle garde ses petits auprès d'elle jusqu'à l'age de 6 mois. La Loutre peut rester jusqu'à 8 minutes sous l'eau, en apnée. Elle mange jusqu'à 1 kg par jour, les petits 700 grammes. Son régime alimentaire est composé de 50 % à 90 % de poissons, le reste par des batraciens, de petits mammifères, des crustacés et même parfois d’oiseaux. Ses pattes puissantes sont palmées à l'avant et à l'arrière. La Loutre ne dispose pas d'une épaisse couche de graisse sous la peau. Son pelage est composé de poils courts et longs, qui s'emboîtent et qui l'isolent du froid.


- LE VISON D'EUROPE :


On trouve aussi parmi la faune de la Charente, le Vison d'Europe. Le vison d'Europe (Mustela lutreola) est un petit mammifère carnivore, de la Famille des mustélidés vivant en Europe. Il se nourrit de grenouilles, de petits mammifères (rats et campagnols amphibies), d'oiseaux, d'œufs et de poissons. C'est une espèce menacée qui est en voie de disparition. Le vison d'Europe exploite un domaine vital qui s'étend sur 2 à plus de 13 km de cours d'eau. Les femelles, plus sédentaires, ont des territoires plus restreints que ceux des mâles dont certains ont été capturés deux fois à 44 km et à 72 km de distance, ayant changé de rivière et de bassin versant. L'accouplement a lieu en janvier ou février et, après une gestation de 35 à 72 jours (possibilité d'ovo-implantation différée), les naissances ont lieu de mars à juin avec 2 à 7 jeunes qui sont allaités environ 10 semaines et se séparent de leur mère à la fin de l'été. Il n'y a qu'une à deux portée par an. Le vison d'Europe est capable de s'accoupler avec son proche parent génétique, le putois d'Europe et les hybrides s'avèrent fertiles. Sa disparition devient préoccupante car il n'occupe plus que quelques départements français en Aquitaine et Poitou-Charentes. La douceur de sa fourrure était très recherchée autrefois, pour faire des manteaux aux femmes en quête d'élégance.


- LE RAGONDIN :


Le Ragondin fait partie de la Faune qui aime vivre, dans le département de la Charente, en France. Le Ragondin appelé aussi le Myocastor coypus, est un mammifère de la Famille des Myocastoridae, la seule espèce actuelle du genre Myocastor. Ce gros rongeur est originaire d'Amérique du Sud. Il a été introduit en Europe au XIXe siècle, pour l'exploitation de sa fourrure, bon marché. Tous les individus présents en Europe proviennent d'évasions ou de lâchés volontaires. On vend du paté de myocastors aujourd'hui.


- LE SANGLIER :


Le Sanglier fait partie de la Faune qui vit en Charente, en région Poitou-Charente, en France. Le Sanglier est un mammifère omnivore, forestier. Le genre Sus appartient à la famille des suidés, dans l'ordre des Artiodactyla ou des cétartiodactyles. Une femelle de sanglier est une laie, un jeune sanglier âgé de moins de six mois, à la livrée rayée, est un marcassin. Un jeune sanglier âgé de six mois à un an, qui a perdu sa livrée de marcassin, est appelé une bête rousse; un mâle adulte, est une bête noire, une bête de compagnie à un an ; un ragot à deux ans ; un tiers-an, ou tiers-ans, à trois ans; un quartanier, ou quartannier, de 4 à 5 ans . Un vieux sanglier est agé de 6 ans ; et un grand vieux sanglier de 7ans ans et plus. Un solitaire est un sanglier qui vit seul. Afin de se protéger des parasites et pour se rafraîchir, le sanglier aime se rouler ou de se baigner dans la boue, dans une « souille ». Puis il se frotte avec énergie contre les troncs d'arbres proches, pour se débarrasser des parasites, réguler sa température corporelle et marquer son territoire. Il aime dormir dans de petites dépressions du sol, sèches, bien dissimulées, nommées « les bauges ». Une harde compte de six à vingt individus mais peut atteindre une centaine de sangliers. Une laie sentant du danger pour ses marcassins, peut se montrer dangereuse et charger, ou attaquer un chien, de même qu'un adulte blessé. Irrité, un sanglier claque violemment des dents, on dit qu'il « casse la noisette ». Le sanglier, omnivore et fouisseur, consomme de très nombreuses parties de végétaux (tubercules, rhizomes, fruits dont les glands et les noix, céréales, etc.), des champignons comme la truffe ou la truffe de cerf, divers animaux (vers, mollusques, insectes, larves, petits mammifères, lissamphibiens, oiseaux et autres sauropsides) morts ou vivants. Le rut s'étale d'octobre à janvier avec une activité importante dans les mois de novembre et décembre. La gestation dure 3 mois, 3 semaines, 3 jours (soit 114 à 116 jours), la laie met bas dans le chaudron (une excavation plus ou moins aménagée dans la végétation basse) de 2 à 10 marcassins, aux yeux ouverts. Le nombre de petits est corrélé au poids initial de la femelle (40 kg : deux petits, 60 kg : quatre petits) Les petits sont allaités 3 à 4 mois. Le jeune sanglier est capable de de subvenir à ses propres besoins vers 6 mois, mais il demeure dans le groupe familial encore 1 à 2 ans. Le sanglier peut se montrer nécrophage. En France, les Chasseurs tuent, chaque année, 500 000 sangliers.


- LE CHEVREUIL :

CC BY-SA 3.0 - Photo de Jerzystrzelecki

Le Chevreuil fait partie de la Faune qi vit en Charente, en région Poitou-Charente, en France. Sa chasse est régularisé au bracelet. Le Chevreuil est un cervidé européen et asiatique, du sous-ordre des Ruminants, qui vit dans les forêts de feuillus ou mixtes. Le chevreuil mâle est appelé « le brocard » lorsqu'il est agé de 1an à 1 an et demi, et que ses bois ne sont pas ramifiés. Le Chevreuil seul porte des bois, mais il les perd, à l'automne. La Femelle du chevreuil est appelée la Chevrette. Elle ne porte pas de bois. La vieille chevrette, devenue, stérile, est appelée « Bréhaigne »). Le jeune Chevreuil jusqu'à 6 mois s'appelle le Faon. puis agé de 6 à 12 m, il est appelé le Chevrillard. Le chevreuil est un petit animal agile et très rapide, à la robe brunâtre et à la face plutôt grise, qui atteint à l'âge adulte des tailles variant selon les individus, de 57 à 67 cm (62 en moyenne) de hauteur au garrot pour les femelles et de 62 à 72 cm (67 en moyenne) de hauteur au garrot pour les mâles, avec une longueur du corps de 90 à 105 cm pour les femelles et de 105 à 120 cm de long pour les mâles. Son poids varie de 17 kg à 23 kg pour les femelles contre de 20 kg à 25 kg pour les mâles (35 maximum dans un habitat très riche). Il peut vivre jusqu'à 15 ans (avec un record de 20 ans, mais la plupart ne dépassant toutefois pas 10 ans dans la nature). A âge égal, le Chevreuil mâle pèse 2 kg à 3 kg de plus? que la femelle. De par sa taille, c'est le plus petit cervidé d'Europe. Le pelage du Faon est tacheté durant 2 mois, les taches étant alignées contrairement à celles du Faon de cerf. Le chevreuil subit deux mues par an, au printemps, le pelage devient roux vif et en automne, le pelage vire au gris-brun. En hiver, certains Chevreuils ont la base du cou ornée d'une ou deux taches claires, appelée la serviette. La tache claire et érectile qui orne le fessier est appelé le miroir ou la rose. D'un blanc pur, en hiver, elle devient jaunâtre, en été.


=== LES BATRACIENS DE LA CHARENTE ===


Les Batraciens n'ont pas encore tous été recensés mais il existe 2 espèces de Rainettes françaises, de Crapauds et de Salamandres.


- LA RAINETTE :


La Rainette est un petit batracien, que l'on peut apercevoir près des mares ou rivières, parmi la Faune qui vit en Charente, en France. Leur alimentation est composée d'insectes et autres invertébrés, mais certaines espèces, plus importantes en taille, peuvent se nourrir de petits vertébrés. La ponte a lieu dans les mares, étangs ou flaques d'eau mais également dans de petites cavités remplies d'eau comme les trous d'arbres ou le cœur de plantes comme les broméliacées. Mais il existe de nombreux autres modes de reproduction. C'est ainsi que certaines espèces pondent sur la face interne de feuilles surplombant un plan d'eau, les têtards tombant alors dans l'eau lors de l'éclosion. D'autres préfèrent les cours d'eau rapide. Les têtards présentent des ventouses leur permettant de se fixer sur les rochers. Leurs yeux, tournés vers l'avant, leur permettent d'avoir une vision binoculaire. Leurs doigts et orteils sont pourvus de pastilles adhésives ce qui leur permet de grimper aisément sur les végétaux.

- LE CRAPAUD :


Le Crapaud est un petit batracien qui vit, lui aussi, parmi la faune en Charente, en région Poitou-Charente, en France. Les crapauds sécrètent, déjà à l'état de têtard, des venins qui contiennent des agents toxiques, voire certains, hallucinogènes, qui les protègent de nombreux prédateurs. La peau du crapaud est plus épaisse et résistante à la déshydratation et aux blessures.Son ancètre commun, d'origine sud-américain, date de 10 Millions d'années. Le crapaud a, depuis, envahi toute la Terre, pratiquement.

- LA SALAMANDRE :


La Salamandre est un petit batracien qui aime vivre parmi la Faune de la Charente, en France. Elle marche de façon pataude. Sa peau noire est tachetée de taches jaunes ou orangeés. Sa taille maximale fait 23-30 centimètres et sa masse corporelle est d'environ 40 grammes. Le poids peut varier suivant le nombre de proies avalées ou parce que les femelles adultes contiennent des larves en développement dans leur ventre au printemps. Sa peau luisante parait comme huilée. La Salamandre a la particularité de pouvoir régénérer des parties perdues ou blessées de son corps rapidement. Elle peut aussi se défendre, grace à la sécrétion d'une neurotoxine, appelée le samandarin. La Salamandre se nourrit de coléoptères, de limaces et de vers de terre, principalement. En dépit de sa protection légale dans nombre de pays, la salamandre est en Europe en régression constante depuis au moins un siècle. Plusieurs causes semblent expliquer cette régression, dont principalement : le recul des zones humides intra et périforestière par comblement ou drainage, la contamination de son environnement par les pesticides, la fracture des paysages et la fragmentation des forêts, par les routes, en particulier.


=== LES AMPHIBIENS DE LA CHARENTE ===


Il y a sur sur la Réserve Naturelle Régionale de la Vallée de la Renaudie 12 espèces d'amphibiens dont :

- LE SONNEUR A VENTRE JAUNE (Espèce Protégée):

CC BY-SA 3.0 - Photo de Waugsberg

Le Sonneur à ventre jaune ou le Bombina variegata est un amphibien de la Famille des Bombinatoridae. Il est appelé le Sonneur à ventre jaune ou Crapaud sonneur à ventre jaune ou Sonneur à pieds épais. Cette espèce se rencontre en Europe de 100 M à 2 100 m d'altitude. Cette espèce a été introduite en Angleterre. L'habitat de cette espèce est constitué de mares, ornières ou flaques d'eau en forêt.L'espèce résiste particulièrement à un pH acide.Ce petit crapaud mesure de 3,5 à 5 cm de longueur. Il est reconnaissable par sa face ventrale jaune tranchant avec sa face dorsale d'un gris terne et la pupille de son œil en forme de cœur. La face dorsale du sonneur à ventre jaune est marron-grisâtre et terne, ce qui lui assure un camouflage au sein de son habitat naturel. La face ventrale, jaune tachetée de noir, contraste fortement avec sa face dorsale. Le crapaud peut la dévoiler à un éventuel prédateur en cas de menace afin d'effrayer son agresseur. Les sonneurs à ventre jaune (mais aussi d'autres membres de la famille), quand ils sont dérangés ou agressés, présentent un comportement défensif : c'est le réflexe d'Unken (en). Les animaux ainsi dérangés s'arc-boutent sur leur dos et présentent leur face ventrale à leur assaillant, tandis qu'ils rapprochent leurs membres de leur corps. Mais si l'agression continue, le sonneur peut libérer un liquide visqueux, "poison irritant pour les yeux", et à l'odeur repoussante. Il hiberne d'octobre à avril.Le Sonneur à ventre jaune ou Bombina variegata se nourrit d'insectes, vers, petits crustacés et mollusques, et peut vivre jusqu'à 8-9 ans, mais le record enregistré a été de 34 ans, en captivité. Le Sonneur à ventre jaune fait partie des espèces protégées.


=== LES REPTILES DE LA CHARENTE ===


Il existe 8 espèces de Reptiles dans le département de la Charente, dont :

- LE LEZARD DES SOUCHES (Espèce protégée):

CC BY-SA 3.0 - Photo de Böhringer Friedrich

Le Lézard des Souches fait partie de la Faune sauvage qui vit dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, en France.
Le Lézard des Souches appelé Lacerta agilis, le Lézard est un petit Saurien, de la Famille des Lacertidae. En France, ce lézard est strictement protégé par la loi. Les adultes mesurent une dizaine de centimètres du museau au cloaque. C'est un lézard corpulent à pattes courtes et à tête courte et épaisse. Sa coloration est assez variable, tirant sur le vert pour les mâles, en période de reproduction. Beaucoup d'individus ont, des ocelles et des marques ou marbrures sombres, sur les flancs. Les femelles sont en ternes, grises ou brunes. A basse altitude, ils préfèrent des milieux humides et plus boisés que le Lézard Vert alors qu'ils occupent des pelouses ou des milieux rocailleux, bien exposés, à plus haute altitude.


=== LES POISSONS ET CRUSTACES EN CHARENTE ===


Les Poissons sauvages et Crustacés font partie de la Faune sauvage de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, en France.
On y trouve :

- L'ANGUILLE D'EUROPE :

CC BY-SA 3.0 - Photo de GerardM

On découvre aussi l'Anguille parmi la Faune vivant dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, en France. L’Anguille d'Europe ou Anguille Commune est un poisson appartenant à la Famille des Anguillidés. Elle mesure de 40 cm à 150 cm et peut peser jusqu'à 4 kg pour les femelles. C'est un grand poisson migrateur. L'anguille d'Europe était autrefois abondamment présente en eau douce dans tous les cours d'eau et les zones humides les plus diverses (lacs, étangs, marais, mares, fossés des basses plaines, etc) de presque toutes les régions de basse altitude d'Europe. Mais c'est un poisson migrateur catadrome qui se reproduit à plusieurs milliers de kilomètres de là, dans la Mer des Sargasses, au Centre-Ouest de l’Océan Atlantique, à une profondeur variant de 400 à 700 m. L'Anguille est très recherchée des restaurateurs car sa chair est délicieuse. L'anguille a depuis fortement régressé, de 1980 à 1990, au point d'être, aujourd'hui, menacée et considérée comme une espèce protégée, depuis Juin 2007.


- LE BARBEAU :

CC BY-SA 4.0 -Photo de Lamiot et Linie29

Le Barbeau est un poisson qui vit dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, en France. Il a un corps allongé, fusiforme, une bouche placée nettement à la position inférieure de la tête et pourvue de quatre barbillons. Le dernier rayon de la nageoire dorsale présente une arête dentelée. Il se prend SOUVENT sur des lignes eschées de vers, grains de céréales (maïs, blé, chènevis) et aux bouillettes destinées aux carpes. Le barbeau est un poisson de sport, puissant, avec une défense impressionnante. Ce qui le rend populaire auprès des pêcheurs. Les barbeaux vivent en banc et se nourrissent sur le fond de la faune et de la flore benthique. Leurs repas se composent principalement d'écrevisses et de nombreuses autres espèces d'invertébrés gammares, aselles, larves de trichoptères, de plécoptères, de mollusques, ainsi que de jeunes poissons ou œufs. Parce que vivant assez longtemps et se nourrissant, près du fond ou dans les sédiments éventuellement pollués, le Barbeau fait partie des poissons fortement bioaccumulateurs. En raison de sa propension à bioconcentrer les métaux lourds, certains métalloïdes ou des polluants peu biodégradables tels que les PCB, les furanes ou les dioxines, il peut, dans certains cours d'eau pollués, être interdit de pêche, de détention et de commercialisation. C'est un poisson cyprinidé, robuste, atteignant 1 m de long, qui vit près du fond, dans le courant des rivières.


- LE BROCHET OU BARACUDA DES ETANGS :

Photo Dr. Giuseppe MAZZA

Parmi la Faune que l'on peut découvrir dans le département de la Charente, il ne faut pas oublier aussi les poissons sauvages, dont le fameux Brochet. Le Brochet d'eau douce est appelé Esox Lucius. Il fait partie de la Famille des Esocidés. Il est surnommé le Baracuda des étangs. Ce poisson magnifique vit principalement dans les lacs, les carrières et les étangs. Celles-ci lui permettent d'attraper ses proies préférées : poissons, grenouilles, tétards, petits oiseaux, petits rongeurs. Sa machoire a la forme d'un bec de canard. Sa taille peut atteindre 1m 30 de long et son poids aller jusqu'à 25kg. Son corps est de forme allongé, de couleur verte sur le dos et marbrés sur ses flancs. Sa nagoire dorsale se trouve à l'arrière du corps, près de sa queue. Très curieux, il est facile à photographier, n'hésitant pas à s'approcher de l'objectif. C'est un poisson très recherché par les pêcheurs expérimentés ! Le grand barracuda a peu de prédateurs. Ceux-ci sont les requins, les thons et quelques gros mérous.


- LA CARPE COMMUNE :


La Carpe fait partie de la Faune qui vit dans le département de la Charente, en région Noubelle-Aquitaine, en France. C'est un poisson qui peut vivre longtemps (15 à 20 ans), mais certains spécimens ont vécu jusqu'à 70 ans et d'autres ont été centenaires. La Carpe est omnivore et se nourrit de débris de végétaux, de mollusques (y compris les moules d'eau douce, anodontes) et d'autres invertébrés (larves d'insectes, vers, crustacés) ; l'écrevisse fait partie d'une grande part de son régime alimentaire. C'est un poisson fouilleur des fonds et déracineur de végétaux. La Carpe n'hésite pas à s'attaquer aux autres poissons ou mange leurs œufs. Elle aime en particulier le goût du blé, du maÎs et d'autre graines. La carpe est fortement touchée par les polluants, et les hormones. La carpe mâle peut se féminiser par la présence dans l'eau de perturbateurs endocriniens, en aval des rejets de station d'épuration, le mâle voit alors son taux de testostérone diminuer et de la vitellogénine est retrouvée? dans ses testicules. La femelle peut pondre plusieurs milliers d'œufs adhésifs ( jusqu'à un million environ ; soit 100 000 par kg de poids vif de femelle), parmi les plantes aquatiques, dans une eau atteignant généralement les 20°. La Carpe commune est un poisson rustique et omnivore qui se prête aisément à l'élevage.


- LE CHABOT (Espèce Vulnérable)

CC BY-SA 2.5 - Photo de Piet Spannns

Le Chabot appelé Cottus Gobio est un poisson qui vit dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, en France. Les chabots ont une tête aplatie, une grande bouche, des yeux semblables à ceux d'une grenouille, un corps sans écailles et de grandes nageoires pectorales en éventail. Ils ont deux nageoires dorsales rapprochées (une épineuse, une molle), des nageoires thoraciques pelviennes, une nageoire caudale arrondie mais aucune épine anale. Sur les bateaux de pêche, les épines sont retirées, avant que le poisson ne soit retiré de l'hameçon. Lorsqu'il s'agit de le manger, les pêcheurs s'accordent à dire que le chabot est un régal gustatif. Le chabot commun est un poisson au corps allongé et cylindrique, dont l'avant du corps est d'apparence triangulaire. Sa forme lui permet de rester caché, au fond, même en présence d'un fort courant. Ses couleurs et sa texture l'aident à se camoufler très efficacement sur différents types de fonds. Le Chabot se nourrit de vers, de larves et aussi d'alevins. Il vit dans les eaux vives et fraiches sur du sable et du gravier. Il fréquente principalement les cours supérieurs des rivières et des torrents, mais il vit aussi dans les ruisseaux de plaine, aux eaux froides et dans les lacs bien oxygénés. Son abondance indique un milieu aquatique de bonne qualité. La ponte unique a lieu en mars. La femelle dépose 100 à 500 œufs agglomérés en grappe au fond d'un abri creusé préalablement par le mâle avant la parade nuptiale. Il n'est pas rare que le mâle féconde et "couve", en même temps, plusieurs portées de femelles différentes. Le Chabot mâle nettoie et protège les œufs, sans discontinuer et sans presque s'alimenter, durant toute l'incubation (1 mois à 11°C). Le Chabot commun est une espèce classée parmi les poissons vulnérables, au niveau européen. En France, il n'est pas inscrit en liste rouge.


- LE CHEVESNE :

Photo de Karelj

Le Chevesne est un poisson carnassier, d'eau douce, qui vit dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, en France. Le Chevesne a un corps allongé de section presque ronde. Son dos est brun-vert, ses flancs à demi dorés vers le haut, mi-argentés vers le bas et un ventre blanc. Les nageoires ventrales et anales sont rouges et il y a 11 ou 12 rayons haut sur la nageoire dorsale. Longtemps délaissé, car il était réputé immangeable, le Chevesne est l'objet d'un véritable retour en grâce, ces dernières années. Ce poisson blanc a la particularité de devenir un carnassier, à l'âge adulte ! Les gros Chevesnes sont de redoutables combattants. Au fil du temps, la technique a évolué vers ce que nous connaissons, sous le nom de trot. Cette méthode consiste à présenter l'appât, au même rythme que le courant, lui permettant de s'écouler, naturellement, avec l'eau , ce qui en fait un moyen très efficace de cibler les Chevesnes. La taille est généralement comprise entre 10 cm à 30 cm mais atteint 60 cm, pour un poids de 3,5 kg, chez cette espèce particulièrement longévive. Les femelles sont plus grandes que les mâles. Sa durée de vie est de 10 ans à 12 ans. Sa taille moyenne est de 15 cm à 25 cm· Son Poids maximum peut atteindre 6 kg. Sa Longueur maximum est de 60 cm. On le classe souvent dans le groupe de Poissons Blancs (Chevesne, Vandoise, Barbeau, Gardon, Ablette).


- LES ECREVISSES AMERICAINES :

Photo de Andreas th

Les Ecrevisses Américaines font partie de La Faune Sauvage de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, en France. Les fossés ont depuis été colonisés par les Ecrevisses Américaines. L'Ecrevisse américaine appelée aussi Faxonius limosus est une espèce de crustacés décapodes d'eau douce, originaire de la Côte Est des États-Unis. Elle a été introduite, en Europe, vers 1880. C'est la première écrevisse exotique introduite en France qui a su, rapidement, s'adapter à ses nouveaux milieux. L'Ecrevisse américaine se nourrit de toutes sortes de débris organiques et végétaux. Elle consomme volontiers des vers et des invertébrés, vivants ou morts. Elle est assez agressive envers les petits poissons (vairons, épinoches) qu'elle peut dévorer. On a constaté que de jeunes écrevisses américaines élevées dans un milieu riche en algues, en suspensions, grandissent plus vite qu'avec des diètes solides, montrant que cette espèce peut aussi s'alimenter en filtrant le plancton de l'eau, au moyen d'un filtre constitué par les premiers maxillipèdes et les maxilles.


- LE GOUJON :

CC BY-SA 2.0 - Photo de Bernard DUPONT

Le Goujon fait partie de la Faune qui vit dans les rivères de la Charente, dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, en France. Le goujon est appelé Gobio gobio), ou Goujon commun. C'est un petit poisson d'eau douce. C'est un poisson, très sensible, à la pollution de l'eau, ce qui en fait, un des bio-indicateurs de la qualité de l'eau.
Son corps allongé (15 cm pour un poids de 30 grammes) n'est pas aplati, latéralement, comme chez beaucoup de Cyprinidés, il présente une section presque ronde. Sa nageoire caudale est fourchue. C'est un petit poisson de fond grégaire qui aime vivre dans un banc de 100 individus. Il apprécie les eaux claires et rapides et les fonds sableux ou limoneux, et les lacs non-pollués. Il apprécie aussi les endroits riches en matières organiques et les rives peu profondes. C'est un poisson fouilleur, qui explore le fond de l'eau, grâce à deux barbillons (filaments tactiles), placés de chaque côté de sa bouche.C'est une espèce assez opportuniste, qui se nourrit de petits mollusques, de larves d'insectes, de vers, de zooplanctons, de crustacés (gammares, aselles) ainsi que de débris végétaux. Le Goujon se nourrit aussi de vers, de petits invertébrés, de maïs, de féculte de blé et de mie de pain. Le goujon pond de mai à juin, dans des courants forts, parmi les pierres et la végétation. À cette période, la tête du Goujon mâle devient rugueuse et s'orne de petites excroissances (les tubercules nuptiaux). La femelle pond environ 2 000 œufs, qui éclosent, après 2 à 3 semaines. Le Goujon fait partie des poissons reconnus faiblement bio-accumulateurs. Pour cette raison (propension à bioconcentrer les métaux lourds, certains métalloïdes ou des polluants peu biodégradables tels que les PCB, furanes ou dioxines), il peut, dans certains milieux aquatiques pollués, être provisoirement ou durablement interdit de pêche.


- LA LAMPROIE DE PLANER :

CC BY-SA 3.0 - Photo de Ra Boe

La Lambroie de Planer est un poisson qui vit dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, en France. C'est une espèce d'agnathes, caractérisée par un corps nu anguilliforme de 12 cm à 20 cm. La lamproie de Planer est recouverte d’une peau lisse sans écaille sécrétant une forte quantité de mucus. Adulte, elle est de couleur bleu-vert, avec les flancs jaunes et le ventre blanc. Elle mesure en général de 12 à 20 cm pour un poids de 2 à 5 g. Elle se distingue par une bouche sans mâchoire mais pourvue d’une ventouse, et par l’absence de nageoires paires. D’autre part les nageoires caudales et dorsales sont en contact. Les orifices respiratoires, ou spiracles, sont toujours au nombre de sept et à chacun correspond une poche branchiale en forme de sac. Les lamproies absorbent et rejettent l'eau par les spiracles, au stade adulte, grâce à de rapides contractions des sacs branchiaux. L'absorption de l'eau par la bouche est rare. Comme chez les autres lamproies, l'espèce présente un dimorphisme sexuel, le mâle étant plus petit que la femelle en général. Sa bouche en forme de fer à cheval étant dépourvue de dent, elle piège sa nourriture présente dans les sédiments ou apportés par le courant, grâce au mucus de son pharynx. Les diatomées (algues unicellulaires) et les détritus organiques constituent la principale nourriture des larves, mais elles peuvent occasionnellement consommer des protozoaires, nématodes ou rotifères. La larve est totalement aveugle pendant cette période. e passage du stade larvaire à l’adulte (métamorphose) dure généralement 3 à 10 mois et a lieu à l’automne (Hardisty & Potter 19716). Plusieurs modifications morphologiques et physiologiques sont à noter : les organes génitaux augmentent de volume, le système digestif s’atrophie, empêchant toute prise de nourriture, la nageoire dorsale se développe et change de forme, les femelles acquièrent une nageoire anale, les yeux deviennent fonctionnels.


- LA LAMPROIE DE RIVIERE :

CC BY-SA 3.0 - Photo de Mr Buschmann

La Lamproie de Rivière ou Lampetra fluviatilis est une espèce d'agnathes, proche des poissons, filtreur à l'état larvaire et ectoparasite à l'âge adulte, en voie de régression. La Lamproie est aussi appelée « Poisson flute » à cause des alignements de trous qui ouvrent sur les branchies. Cette espèce fait partie des agnathes qui ne sont pas considérés comme des poissons au sens strict (les lamproies n'ont pas de mâchoires mais une ventouse, pas d'écailles, ni nageoires paires, ni surtout de colonne vertébrale osseuse). En France, ce poisson était au XIXe siècle réputé le plus fréquent ou le plus facile à pêcher, dans le bassin de la Loire, où au XIXe siècle, sa pêche s'est presque industrialisée. Elle se distingue de la lamproie marine par : une taille deux fois plus petite, et une robe non marbrée ; un disque buccal présentant un moins grand nombre de « dents » (comme chez toutes les lamproies, les dents sont indépendantes de la mâchoire et la langue en est également dotée). Concernant son dimorphisme sexuel : Le mâle a les lèvres moins épaisses et la bouche plus large (à taille égale, par rapport à une femelle). La femelle est plus grande que le mâle, atteignant environ 45 cm. L'espèce est considérée comme globalement en régression? sur toute son aire de répartition, mais ne figure par comme l'anguille sur la liste rouge des espèces menacée.


- LA TRUITE :


Parmi la faune qui vit dans le département de la Charente, se trouve la Truite, un poisson d'eau douce par excellence. Ses flancs sont légèrement rosés et sa peau est mouchetée de petites taches sombres. Sa bouche robuste nous rappelle qu'elle fait partie intégrante, de la grande famille des poissons carnassiers d'eau douce. Elle aime se poster dans les courants les plus forts ou à leur sortie, là où l'eau est la plus oxygénée. Ses sauts, une fois attrapée, sont souvent spectaculaires. C'est un des poissons les plus appréciés des pêcheurs.


=== LES OISEAUX SAUVAGES DE LA CHARENTE ===


- LE BUZARD CENDRE :

CC BY-SA 2.0 - Photo de Donald Macauley - Flickr

Le Busard Cendré appelé aussi le Busard de Montagu, est un petit rapace, diurne, particulièrement bien représenté parmi la Faune de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, en France. En effet, le Poitou-Charente abrite la plus importante population française d'oiseaux dont : le Busard cendré. C'est un rapace diurne, migrateur, de la Famille des Accipitridés. Le Busard cendré est un rapace mince, aux ailes pointues et étroites, à la silhouette fine, légère et élégante. Si celui-ci vivait, autrefois, dans les landes et les marais, une majorité importante des Busards cendrés a installé, aujourd’hui, son nid dans les champs cultivés, dont les céréales à paille et les cultures fourragères. Mais ce nouvel habitat met, aujourd'hui, en grave danger, l’avenir des populations du Buzard Cendré et du Buzard des Plaines.


- L'OUTARDE CANEPETIERE :

CC BY-SA 3.0 - Photo de Pierre Dalous

L’Outarde Canepetière fait partie de la Famille des Otididae. Elle à la taille d’une poule faisane et vit parmi la Faune sauvage dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, en France. L'Outarde Canepière mesure 40 cm à 45 cm de longueur, pour une envergure de 80 cm à 90 cm et une masse de 700 g à 1 000 g. Parmi la faune qui vit dans les plaines du Poitou-Charentes, c'est le plus prestigieux oiseau des plaines. C’est un oiseau principalement marcheur, robuste sur patte, soulignant ses origines d’oiseau steppique avec une silhouette évoquant celle d’une poule faisane. Pourtant, les recensements effectués ces dernières années nous alertent sur son déclin sévère. En 2004, 104 mâles chanteurs ont été dénombrés, contre 130 en 2000. L’Outarde Canepetière a disparu de 8 régions françaises : en Champagne-Ardennes, l'Alsace, en Ile de France, en Picardie, en Bourgogne, en Franche-Comté, en Aquitaine et dans le Midi-Pyrénées. Dans ces régions, l’habitat favorable à l’Outarde n’existe plus car les systèmes de production agricole sont spécialisés en grandes cultures, à destination alimentaire ou industrielle. C'est un des oiseaux, les plus menacés, des plaines cultivées de France. Elle se nourrit de feuilles et de jeunes pousses, de légumineuses et de brassicacées. Elle consomme aussi beaucoup d'insectes lors de la saison de reproduction.


La Réserve naturelle Régionale de la Vallée de la Renaudie comporte 130 espèces d'Oiseaux dont :

- LA MESANGE A LONGUE QUEUE OU L'ORITE :

Photo de Dominique Dejean-Bouyer

La Mésange à longue queue est appelée aussi l'Orite. C'est un petit oiseau

- LE PIC NOIR (Espèce protégée) :

CC BY-SA 4.0 - Photo de Dion Art

Le Pic Noir est un oiseau de la Famille des Picidae qui vit dans la Réserve régionale de la Vallée de la Renaudie, dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, en France. C'est la plus grande des espèces de pics européens. Sa taille atteint 55 cm pour un poids de 300g. C'est un oiseau forestier au tambourinage très sonore? Il est l'hôte des forêts de hêtres et de conifères, se nourissant d'insectes xylophages. C'est un grand pic au plumage noir, avec une calotte rouge plus importante chez le mâle. Cette calotte s'étend jusqu'au front, quasiment jusqu'à la base du bec, alors que chez la femelle, la calotte rouge s'arrête au milieu de la tête. Son bec est blanc et ses yeux sont de ton blanc jaunâtre. Les jeunes ont une livrée brune, le bec est jaunâtre et les yeux sont gris-bleu. Le pic noir est insectivores, en particulier les insectes xylophages. Il creuse le bois ou l'écorce à l'aide de son bec très puissant pour extraire les insectes et larves qui s'y abritent. Il complète ce régime par des fourmis, des graines, des fruits et même de la sève. En France, il est en expansion dans les plaines et vers les régions atlantiques, depuis 1960, sans qu'on puisse en expliquer réellement la raison. Le Pic noir utilise les souches des résineux, à la recherche d'insectes xylophages, dont il se nourrit, abondamment. Le Pic noir bénéficie d'une protection totale, en France, depuis l'arrêté ministériel du 17/04/1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire.


- LE PIC EPEICHE :

CC BY-SA 4.0 - Photo de AbdAllah Elgolli

Le Pic Epeiche appelé aussi Dendrocopos major, est l'espèce de pics, la plus répandue et la plus commune, en Europe et dans le Nord de l'Asie. Faisant partie des pics de taille moyenne, il se caractérise par un plumage rayé de blanc et de noir et une tache rouge écarlate sur le bas-ventre près de la queue. Espèce diurne, le Pic épeiche vit solitaire ou par couple dans un territoire dont il ne s'éloigne guère, même en hiver, les mâles étant les plus sédentaires. Il peut adopter un comportement plus erratique et migrer en hiver lorsque la nourriture se raréfie. Adulte, le Pic Epeiche a une taille comprise entre 20cm et 24cm, un poids de 70 g à 98 g et une envergure de 34 cm à 39 cm. Son manteau est principalement noir, avec de grandes taches blanches, ovales sur les ailes et des rayures sur les rémiges. Il porte deux bretelles blanches, bandes bien visibles de chaque côté du dos. La queue est noire avec des taches blanches sur l’extérieur. Son dos est bien plus sombre, le bas-ventre et les sous-caudales rouge vif près de la queue et, pour ce qui concerne le mâle, une petite tache rouge sur la nuque. Le motif de la tête strié de noir entoure des joues, un menton et une gorge blanches : le front est blanc chamoisé, tandis que la calotte est noire. Une moustache noire relie la base du bec à la nuque et descend vers la poitrine, pour former un large demi-collier sur le haut. Le bec, à la forme de ciseau à bois est puissant, pointu et noir. Les yeux sont foncés, entourés d'une fine bande blanche. L'adulte a une taille comprise entre 20 et 24 cm, un poids de 70 à 98 g et une envergure de 34 à 39 cm. C'est un oiseau grimpeur qui monte ou descend des branches à reculons. il utilise comme support, pour se maintenir à la verticale des branches qu'il parcourt, des plumes spéciales de sa queue, les rectrices, qui sont rigidifiées. Le pic épeiche picasse, pleupleute. Le pic épeiche a pour cri typique une note explosive courte et sèche. Il émet aussi des "chick" plus doux et plus bas. Le martèlement lent du tronc des arbres (coups de bec espacés et brefs) dont il se sert pour localiser et chercher des insectes et des larves, pour se nourrir, par creusement. C'est différent du « tambourinage » (coups de bec puissants très rapides, entre 5 et 20 coups par seconde, à une vitesse estimée de 25 km/h) qui a lieu surtout à la fin de l'hiver et au début du printemps) et a pour fonction la recherche d'une partenaire et l'affirmation de son territoire. Presque tous les mâles des oiseaux forestiers arborent des couleurs vives pour attirer les femelles lors des parades nuptiales ou servir d'avertissement à leurs concurrents.


- LE CINCLE PLONGEUR :

CC BY-SA 2.5 - Photo de Thomas Kraft

Le Cincle Plongeur appelé aussi le Cinclus cinclus ou Merle d'eau est un passereau de la Famille des cinclidés. C'est un oiseau brun et blanc de la taille d'un merle, qui vit à proximité des rivières d'Europe, d'Asie et d'Afrique du nord. Sa longueur est de 18 cm. Son poids fait 62 grammes. Le Cincle Plongeur ressemble à un gros troglodyte. C'est un oiseau trapu, avec un plumage brun noirâtre, la gorge et la poitrine sont blanches, le ventre roux. Si les couleurs des 2 sexes sont identiques, la femelle est plus petite que le mâle. Les jeunes ont le ventre taché de gris et le dos brun-gris. Son cri le plus caractéristique se compose d'une suite de sons sifflés et grinçants et un autre cri, un tsritt, le plus souvent utilisé, lors de ses déplacements. Il est insectivore, capture des insectes aquatiques, sur les berges (larves de phryganes et d'éphémères…), ou plonge pour chercher des larves, des petits crustacés et mollusques, crevettes et petits poissons. Le cincle plongeur utilise une technique de pêche unique : il plonge la tête la première dans l'eau jusqu'à s'immerger complètement, et marche sur le fond à contre-courant, en bombant le dos et écartant légèrement les ailes, afin de profiter du courant pour être rabattu, vers le fond. Lorsque l'eau est plus profonde ou agitée, il étale sa queue tronquée et utilise ses ailes, pour se propulser et résister au courant.
Les couples se forment à partir de janvier. Les parades nuptiales sont plus nombreuses, en mars et avril. Au début, la femelle fuit les avances du mâle, qui chante en sa présence, marchant ou nageant comme un canard autour d'elle. A la saison des amours, la femelle sollicite de la nourriture du mâle, en se repliant sur elle-même et agitant ses ailes. Le mâle s'exécute, au début à contrecœur. Ce n'est que lorsque les deux individus échangent pacifiquement la nourriture que le couple se form. Cette espèce niche jusqu'à 2200m d'altitude. La femelle pond 4 à 6 œufs, blancs et brillants. Le pic de pondaison se trouve en avril. Les œufs sont couvés, par la femelle et éclosent, au bout de 16 jours. Il y a généralement deux nichées par an. Les cincles accordent une attention particulière à l'hygiène du nid. Les parents enlèvent les sacs fécaux, excrétés par les jeunes, pendant les 10 premiers jours puis, lorsque ceux-ci défèquent en dehors du nid, ils emportent les déjections, loin du nid, pour ne pas attirer l'attention des prédateurs.


- LE TICHODROME (Espèce protégée):

Photo de La Salamandre

Le Tichodrome échelette appelé aussi Tichodroma muraria est un oiseau qui fait partie de la Faune de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, en France. Il est surnommé l'oiseau-papillon. Le Tichodrome est un habitant des gorges, des falaises et des parois escarpées en montagne. L'espèce nominale vit en Europe et en Asie occidentale. Insectivore, elle fréquente les parois rocheuses, où elle collecte invertébrés et larves. Le Tichodrome échelette est de petite taille (de la taille d'un moineau ou d'une sittelle) au dos et à la tête d'un gris cendré ; la gorge est noire chez le mâle (plus claire chez la femelle) ainsi que le haut de la poitrine, le dessous et les rémiges sont gris foncé. Les plus longues rémiges portent chacune deux taches blanches formant à chaque aile deux rangées de points blancs parallèles. Les couvertures portent du rouge vif mais l'alula est noire. Le bec fin et long est légèrement incurvé vers le bas, et de couleur noire, comme les pattes. Pour une masse de 26 g à 22 g, l'oiseau mesure 13 cm à 14 cm de longueur, le bec non compris. Celui-ci mesure 23 à 35 mm. L'envergure est très importante, par rapport à la masse, avec 26 cm à 27 cm. Ces grandes ailes arrondies, battant de manière très irrégulière avec une amplitude variable, donnant à l'espèce, un vol caractéristique, à la fois léger et hésitant, évoquant celui d'un papillon. Sa longévité de l'espèce est d'au moins 8 ans. L'oiseau utilise son long bec fin, pour extraire ses proies, des fissures, mais peut aussi prendre, au vol, un insecte ailé ou attraper un insecte posé sur la paroi. Le Tichodrome serait un gros dormeur, disparaissant tôt le soir dans une fissure pour y passer la nuit, et ne reprenant son activité qu'assez tard, le matin. Le chant est une mélodie précieuse pouvant évoquer celui du grimpereau des jardins. Les deux sexes chantent, y compris en hiver. Le mâle chante, pour signaler à la femelle, l'emplacement choisi pour le nid. La ponte a lieu au mois de mai. Les mœurs de l'espèce et l'inaccessibilité de ses nids l'exposent peu aux prédateurs terrestres. Cependant, il est sans doute vulnérable aux rapaces (épervier d'Europe). En France, l'espèce est strictement protégée.


* LE MARTIN PECHEUR :
Image

Le Martin Pêcheur est un oiseau sauvage, qui fait partie de la Faune de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, en France.


=== LES MAMMIFERES SAUVAGES DE LA CHARENTE ===

On rencontre sur la Réserve naturelle régionale de la Vallée de la Renaudie : 49 espèces de mammifères, dans le dépatement de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, en France. Les Mammifères remarquables sont les Loutres et les Visons d'Europe. Le Vison n'est plus présent que dans 7 départements français. De nombreuses mesures sont mises en place pour sa protection comme le piégeage des Ragondins effectué avec des pièges munis d'une petite ouverture qui permet aux visons d'Europe de s'échapper.

* Les bois sont riches en Sangliers et Chevreuils dont la population est régulée, par une chasse au « bracelet ».

* Les Lièvres, les Lapins, les Renards, les Fouines, les Hérissons, les Campagnols et quelques Blaireaux sont présents sur ce territoire.


=== LES INVERTEBRES DE LA CHARENTE ===


Pour les invertébrés, on rencontre parmi la Faune de la Charente, pas moins de 53 espèces de Papillons dont 37 espèces de libellules :

* LE DAMIER DE LA SUCCISE :


Le Damier de la Succise est un papillon qui fait partie de la Faune sauvage de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, en France.



Mis à jour le 18.01.2025

Marie51






Sont protégées aussi les très nombreuses chauve-souris dont beaucoup hivernent sur place ou tout près, dans les anciennes carrières de Saint-Sulpice :

- barbastelle,
- grand murin,
- grand et petit rhinolophe,
- vespertilion à oreilles échancrées et de Berchstein (Myotis)
- et de très nombreuses pipistrelles.

En plus de nombreux insectes courants, on trouve la rosalie des Alpes et plusieurs espèces de libellules.

Les oiseaux sont moins nombreux qu'ils l'ont été mais certaines espèces sont encore présentes : moineau, mésange charbonnière, coucou, pie, hirondelle et d'autres réapparaissent comme les huppes. Les tourterelles turques se sont multipliées.

Aux canards, hérons et poules d'eau habituels des étangs s'ajoutent des oiseaux qui s'y reposent en cours de migration, qui viennent se mettre à l'abri lors de tempêtes ou qui hivernent. Ainsi des centaines de vanneaux huppés sont des habitués.

Les rapaces sont revenus depuis qu'ils sont protégés, surtout de très nombreux Milans noirs et des Buses variables.

Parmi les oiseaux nocturnes, la Chouette Hulotte et la Chouette effraie sont très présentes.



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