Bergères-les-Vertus se situe dans le département de la Marne, en région Champagne-Ardenne, en France. Le Mont-Aimé surplombe le village de Bergères-les-Vertus, qui se situe à l'extrémité sud de la Côte des Blancs, sur la Route touristique du Champagne.
La Côte des blancs surplombe le village par l'ouest. Son versant est occupé par le vignoble de Champagne tandis que son sommet est boisé. La rivière la Berle prend sa source dans la commune, puis s'écoule vers le nord-est en direction de Voipreux.
Au Sud de la Bergères, se trouve la butte-témoin du Mont Aimé qui domine le village.
A l'Est, se trouve la plaine de la Champagne Crayeuse.
Le Mont Aimé culmine le village à 240 mètres d'altitude. Il est recouvert de bois, au sommet et sur son versant ouet. Les autres côtés de la butte sont plantés de nombreuses vignes.
La partie Sud du Mont Aimé est rattachée à la commune de Val-des-Marais.
Bergères-lès-Vertus est desservie par l'ancienne Route Nationale 33 (RD933) entre Montmirail et Châlons-en-Champagne.
Durant la Révolution, le Décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitait les communes, ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, à les remplacer par d'autres dénominations. Bergères-lès-Vertus changea de nom pour devenir le Mont-Aimé.
L'histoire de Bergères-les-Vertus est fortement liée à celle du Mont Aimé. Celui-ci est occupé par les hommes dès le Paléolithique. Il a livré plusieurs hypogées du Néolithique. Le lieu est ensuite occupé par les Romains, et à l’époque mérovingienne et carolingienne.
En 1210, la Comtesse Blanche de Navarre, Veuve de Thibaut III de Champagne et mère de Thibaut IV de Champagne, dit le Chansonnier, fit construire le château du Mont-Aimé. Le vendredi 13 mai 1239, 183 Hommes et Femmes, convaincus de catharisme seront brûlés sur le bûcher, sur l'ordre de Robert le Bougre.
Aux XIVe et XVe siècles, sa puissante forteresse sera transformée en un Château-demeure. Au cours de la Guerre de Cent Ans, le Château de Bergères-les-Vertues subira trois sièges menés par les Anglais, devenus les alliés des Bourguignons. La forteresse fut démantelée et servit de carrière de pierres, pour la construction des maisons des villages aux alentours. Au début du XIXe siècle, une partie du donjon reste encore debout.
En 1815, après la campagne de France et la chute de Napoléon Ier, le Tsar Alexandre Ier choisira le Mont Aimé pour y organiser sa parade militaire, afin de démontrer toute sa puissance :
* Ce sont pas moins de 300 000 soldats et 85 000 chevaux qui paraderont dans la plaine de Vertus qui s'étend au pied du Mont-Aimé.
Le Mont Aimé va se retrouver, en 1914, lors de la Première Bataille de la Marne, au centre du dispositif de la bataille des Marais de Saint-Gond.
Visite du 28/11/2021
Marie51
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