UN-MIRAGE-AU-COEUR-DE-REIMS
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par "Marie51"



Durant deux jours, Reims et les Rémois ont eu la surprise de découvrir divers avions posés en plein coeur du centre ville.



Grace à la Base 112, cette opération importante a été menée, afin de faire découvrir aux Rémois et aux touristes, les premiers pas de l'Aviation Française et ses avancées, en matière de nouvelles technologies.



Pour la première fois de vie, j'ai découvert un vrai Mirage !





Immobile, l'air un peu inquietant, il nous attendait, installé sur la Place d'Erlon, sous le regard stupéfait des passants.



Ce n'est pas tout les jours que l'on peut admirer un "Mirage" en pleine place d'Erlon, à Reims. Cette place a été interdite aux voitures et rendue aux piétons depuis peu de temps, incitant la population à sortir.



Devant la Cathédrale et au bout de la Place d'Erlon se trouvaient, deux autres avionsn dont certains dataient de 1913.

En voyant la fragilité de leurs pales, et de leurs ailes, on ne peut que frémir, en se disant qu'il fallait bien du courage, pour s'élancer avec ces engins, dans le ciel.



Nous étions admiratifs en découvrant ces engins mystérieux que l'on ne regarde même plus, aujourd'hui, perdus dans les nuages.



Petit retour dans le passé :

Paulham, champion de l'endurance, évènement relaté dans la presse à cette époque :

Les concurents fatigués ne profitent pas de l'absence de vent qui règne dans la matinée du Mercredi 25 aout. Seule la visite du Prince Albert de Belgique suscite un peu d'animation. Dans les hangars les mécaniciens s'activent. Les avions ne décolleront finalement qu'à partir de 3 heures, gênés par un vent de travers.



Bruneau-Varilla, Rogier et Fournier, Legagneux qui a remplacé Féber, tiennent l'air plus ou moins brièvement sur leur Voisin. Fournier perd le controle de son appareil qui s'écrase au sol. Le pilote est indemne mais son N°33 est en miettes.

Latham n'effectue qu'un tour de piste quant Paulham décolle à son tour. Volant entre 30 et 50 m d'altitude, le pilote lutte habilement contre le vent. Après une heure de vol, il dépasse sa précédente performance mais le vent atteint les 36 km/h. Le biplan tangue, roule mais résiste. Les 100 kms seront effectués en 2 heures.



La foule qui a réinvesti les tribunes sent qu'un exploit se déroule sous ses yeux. A chaque nouveau passage, Paulham reçoit une ovation du public et il bat successivement les records du monde de durée (2H 20 mn 23 s) puis ceux de distance (124 km/h) avant de se poser.

Le record enregistre la performance dès le décollage ; le pilote a en réalité parcouru 134 kms en 2H 43 mn. Paulham est porté en triomphe ainsi que Gabriel Voisin. Tous les deux pleurent de joie. Mais la compétition du Grand Prix de Champagne et de la Ville n'est pas finie...

Cet avion date de 1913. Il avait une envergure de 9,20m, une longueur de 6,38m et un poids de 400 kg !

Le 27 et 28 juin 2009 aura lieu, le Meeting du Centenaire, à La Base 112 à Courcy 51.



Mise à jour le 25/06/2009

Marie51



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