Le Village de Mars-la-Tour se situe dans le département de la Mauthe-et-Moselle, en région Grand-Est, en France. Mars-la-Tour et en Intercommunalité et fait partie de la Communauté de communes Mad et Moselle. Le Maire de Mars-la-Tour est mandaté de 2020 à 2026. La Population municipale en 2021 était de 895 habitations. Les habitants sont appelés les Malatouriens et Malatouriennes.
C'était un village-frontière, avec l'Allemagne, de 1871 à 1918 et de 1940 à 1944. La commune de Mars-la-Tour est exposée à un climat semi-continental et est, dans la région climatique Lorraine, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et en hiver.
Au XVIe siècle, la seigneurie appartenait à la Famille de Ficquelmont. En 1632, les Troupes du Duc Charles IV de Lorraine et de ses alliés espagnols furent battus par les Maréchaux de La Force et d'Effiat, grand maître de l'artillerie. En 1817, Mars-la-Tour, village de l'ancienne province des Trois-Évêchés a pour annexe la ferme de Saulcy. A cette époque, il y a 1 050 habitants répartis dans 104 maisons.
Le 16/08/1870, près de la Ferme des Grizières, se déroule la bataille dite de Rezonville, ou de Vionville, ou de Mars-la-Tour. Français et Allemands y laissèrent chacun, environ, 15 000 hommes. De 1871 à 1919, Mars-la-Tour est le village français le plus proche de ce champ de bataille et du champ de bataille de Saint-Privat. C'est la raison pour laquelle, la médaille associative, destinée aux vétérans des combats, portait le nom de "Œuvre de Mars-la-Tour".
La ligne ferroviaire de Longuyon à Pagny arrive à Mars-la-Tour en 187620. Une petite gare de voyageurs est érigée. Le 30 août 1919, une collision entre un train de houille et un train de marchandises tue un chef de train. La gare n'existe plus. Le 4/08/1914, les premiers combats de la Grande Guerre opposèrent les Troupes Allemandes à la 83e Brigade d'Infanterie Française, qui avait, pour mission, d'ouvrir la route de Metz. Mars-la-Tour fut, à nouveau, le théâtre de durs combats, au cours de la Bataille de Metz, en septembre 1944, opposant la 5e Division de la IIIe Armée Américaine à la 462e Division Allemande du Général Krause.
QUE VOIR A MARS-LA-TOUR ?
- Les vestiges de thermes et le Fort gallo-romains.
- Le Château de Mars-la-Tour : le château a été mentionné en 1192. Il fut une ferme avec un fossé et 2 tours rondes. Le château fut reconstruit pour Gérard d'Avillers, à la fin du XVe siècle, à l'emplacement d'un château plus ancien. Il passa par la suite à la Maison de Ficquelmont, puis, au début du XVIIIe siècle, à la Maison des Salles, par mariage. Il fut revendu en l'an VI et en partie démoli, et ses fossés comblés. A l'Est et au Sud, il subsiste des éléments de la courtine. On peut voir de nombreuses marques de tâcherons, sur la façade Ouest du bâtiment et de ses dépendances.
- Le Monument National commémoratif de la Guerre de 1870 : La crypte contient 1 500 corps, inauguré le 2/11/1875. Se trouve un bronze par Frédéric Louis Désiré Bogino. Des plaques de bronze furent ajoutées le 26/09/1877.
- La Statue de Jeanne d'Arc, 1906
- L'Église paroissiale Saint-Martin, reconstruite vers 1840 ; sans doute agrandie et revoûtée au dernier quart du XIXe siècle ; sert de chapelle commémorative des combats de 1870 ; orgue 1912 de Mutin-Cavaillé-Coll,
- La Collégiale de Chanoines de L'Annonciation, située au N° 53-55 rue de Verdun, qui devient : une grange ; une Collégiale fondée par Gérard d'Avillers, Seigneur de Mars-la-Tour. Elle fut construite de 1500 à 1502, puis vendue comme bien national à la Révolution. Englobée dans les dépendances d'une maison, il n'en subsiste plus, que la façade Nord, l'arc de l'ancien portail occidental et des vestiges, encore importants, de l'ancien bas-côté Sud.
- La Chapelle Saint-Dominique, dans l'Hospice du même nom, devenue depuis une Maison de Retraite.
Mise à jour le 8/03/2024
Coordonnées par GPS :
49° 05' 59" Nord, 5° 53' 12" Est
MARIE51
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