Marie51 va vous faire découvrir le département de la Seine-Saint-Denis, plus connu sous le nom de "9.3", en région Ile-de-France, en France. Mr Stéphane Troussel a été nommé Président du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis, élu le 4.09.2012. Le Préfet, cette année-là, est Mr Philippe Gailly.
En Seine-Saint-Denis, on dénombre :
* 1,517 million d’habitants
* 543 624 salariés dont 452 148 exerçant dans le secteur tertiaire
* 33 172 établissements du secteur concurrentiel (hors agriculture)
* 111 788 demandeurs d’emploi (catégories A, B et C) dont 81 717 de catégorie A
* 36 468 jeunes suivis au sein d’une mission locale
* 54 structures d’insertion par l’activité économique (SIAE)
Le revenu annuel moyen des ménages s'élève selon l'Insee en 2004, à 15 175 euros, alors que la moyenne nationale s'élève à 15 027 euros. Cependant il existe des disparités criantes de niveaux de vie en Seine-Saint-Denis selon les villes habitées. Ainsi l'arrondissement de Saint-Denis est le plus défavorisé, la quasi-totalité des villes s'y trouvant cumulant des obstacles en matière sociale (chômage, taux de logements sociaux très élevés, revenus des ménages faibles…). Ainsi, en 2006, alors que le taux de chômage était de 11,1 % en moyenne pour les communes françaises, l'arrondissement de Saint-Denis affichait "20,3 %", l'arrondissement de Bobigny 16,7 % et celui du Raincy 13,7 %.
Le revenu moyen annuel des ménages variait, alors, entre les arrondissements de Saint-Denis et du Raincy, en 2004, respectivement de 11 500 € à 17 820 €.
Les inégalités sont également visibles entre les villes. De fait, la ville de Clichy-sous-Bois, où le revenu moyen net imposable des ménages était de 15 090 € en 2007, est limitrophe de la ville du Raincy alors que ces communes sont particulièrement opposées ; les ménages du Raincy avaient, avec 38 156 € en moyenne en 2007, des revenus compris entre ceux de Levallois-Perret et de Saint-Maur-des-Fossés.
Tout comme pour Paris, mais aussi pour les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne, la sécurité et la police ne dépendent pas en Seine-Saint-Denis des maires ou du préfet, mais de la préfecture de police de Paris.
Le département de la Seine-Saint-Denis a un taux de criminalité certes élevé, 91,1 crimes et délits pour 1 000 habitants en 2012. La moyenne nationale est de 62,17 pour 1 000, taux toutefois à nuancer puisque la criminalité est généralement plus élevée dans les grandes villes et leur banlieue. Cependant, les taux pour les départements voisins tels que les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne et le Val-d'Oise sont respectivement de 60,5 ‰77, de 66 ‰78 et de 74,1 ‰
Dans les statistiques du palmarès de la violence en France, les sept premières villes sont issues de Seine-Saint-Denis (Saint-Denis, Saint-Ouen, Montfermeil, Stains, La Courneuve, Aubervilliers, Aulnay-sous-Bois,) et on trouve Bobigny au 8ème rang national; soit 8 villes Sequano-dyonisiennes présentes dans le Top 10 des Circonscriptions de Police ayant le taux de violence le plus élevé.
Saint-Denis tient d'ailleurs le record du plus haut taux de violence en France et en Europe (31,27% pour 1000 habitants alors que la moyenne nationale est de 6% pour 1000, avec notamment 1 899 vols violents et 1 031 agressions par an depuis en 1993 jusqu'aujourd'hui. Ce qui équivaut à 5 larcins et à 3 agressions par jour.
Au sein même du département, il y a de nombreuses disparités, alors que le taux de criminalité de la circonscription de Saint-Ouen est de 153,39 pour 1 000, celui de la circonscription de Gagny est de 62,53 pour 1 00080. En passant par celle de Bobigny et celle d'Aulnay-sous-Bois ayant un taux d'environ 105 pour 1 000, puis celles de Drancy et de Livry-Gargan avec un taux moyen de 84,5 ‰.
A Paris, les cas de violences sexuelles étaient de 1 413 en 2008 soit 0,6 ‰, la ville se place en 2ème position du plus fort taux.
En Seine-Saint-Denis, les cas sont de 730 soit 0,5 ‰ et se place en 16ème position.
Quant aux violences physiques crapuleuses ou non, on dénote 23 128 cas en Seine-Saint-Denis contre 27 857 à Paris.
Et pour les menaces de violences en 2008, 3 839 cas sont constatés en Seine-Saint-Denis, contre 5 165 à Paris.
De la même manière, en 2008, pour les atteintes aux biens (vols sans violence, dégradations et destructions) la Seine-Saint-Denis est le 3eme département le plus touché, après les Bouches-du-Rhône et Paris85. Cependant Paris étant l'une si ce n'est la ville la plus touristique du monde, ses taux sont à nuancer. On peut en dire de même de Saint-Ouen, qui voit sa population multiplier par 4, lors du Marché aux puces.
Entre 2007 et 2008, on observe en Seine-Saint-Denis, une diminution des cas de violences physiques et des menaces, alors qu'à Paris, sur la même période, on aperçoit une hausse des cas.
Les atteintes aux biens sont aussi en baisse. L'insécurité s'est aggravée sur certaines lignes de bus, ce qui nécessite une escorte ou la déviation dans certains quartiers (ligne 148 au quartier des Tilleuls au Blanc-Mesnil88, incendie d'un bus à Tremblay-en-France89 en 2010).
Mise à jour le 26.12.2007
Marie51
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